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Est-ce qu'un prêtre, ayant l'intention de faire ce qu'entend faire l'Église dit: "Hoc est corpus meum" sur tout le pain exposé à la devanture d'un boulanger, ces paroles ne sont , malgré l'intention de ce prêtre, d'aucun effet…Le critère qui permet de décider la conformité à l'intention de l'Église ne consiste pas seulement en l'exactitude de tel geste ou de telle parole, fut-ce les paroles de la consécration; ce critère exige que soient également remplies les conditions qui répondent à la finalité de la célébration.

La première de ces conditions est le caractère religieux, sacré: les messes dites "noires" présentent bien ce caractère, c'est pourquoi elles sont valides et profanatoires.

Que penser de la Messe qui n'est qu'un repas, une eucharistie, un partage, où l'on s'assit autour d'une table et où les paroles de la consécration sont prononcées au milieu du repas? Est-ce encore le sacrifice de la Messe? Sont-elles valides ou invalides? En tout cas, ces messes sont sacrilèges.

Dans les nouveautés qu'on a voulu introduire, on a choisi l'Antiquité ( la dernière Cène ) pour prétexte et non pour règle.

On a détruit le rite romain que nous avons connu. L'Autel est remplacé par une table - on ne préside pas un repas en tournant le dos aux convives. Mais si la Messe est un sacrifice qui s'offre à Dieu, il se tourne vers Dieu, vers le Crucifix, il offre le sacrifice à Dieu et non aux fidèles. Si la Messe est un repas, il est normal qu'on communie dans la main; on distribue un pain, qui est un souvenir, un mémorial. Toute la grandeur du Sacrifice de la Messe vient précisément que c'est un sacrifice réel, comme le sacrifice du Calvaire. Si elle est un repas, nous perdons toute réalité de l'Église catholique qui repose sur cette vérité; il n'y a plus d'Église catholique s'il n'y a plus de sacrifice de la Messe. Nous faisons une cène, nous devenons protestants.

La messe est sacrilège, y assister c'est commettre un sacrilège ( tout ce qui dénature le sacré ) .