?

Capacité des NOVATEURS dans l'art de tromper

C'est l'hérésie accomplie. Les hérétiques les plus dangereux sont les modernistes condamnés par S. Pie X.

Ils ont su profiter de la décadence intellectuelle quasi-générale pour faire passer leurs erreurs…"Droits de l'homme". "Droits des peuples". "Justice sociale". On insinue sans affirmer - On répète à satiété des slogans sans jamais en donner une signification claire. Il n'y a pas d'autre réalité que notre pensée, la vérité est ce qui est utile. Les réalités religieuses ne sont alors qu'un "simple sentiment religieux" utile à l'équilibre psychologique de l'homme.

Par le choix des termes, l'erreur s'inscrit de manière plus douce dans les âmes. Cette possibilité de nier et d'affirmer, ou de mettre au goût de chacun, est très efficace non seulement pour promouvoir l'erreur, mais aussi pour l'excuser.

"Les artisans d'erreurs, ces ennemis de l'Église sont dans l'Église, aux postes de commande."

Le péché contre la foi est le péché qui contient tous les péchés. Par lui l'homme se sépare davantage de Dieu en se séparant de sa véritable connaissance.

Par l'hérésie, il contient toute la malice de l'infidélité, plus un cautionnement contre un enseignement qui est faux et erroné, condamné par la foi elle-même.

Avant le concile, on a fait un triple pacte: Il faut, disait-on, que nous faisions la paix avec les francs-maçons…les communistes…les protestants…Il faut en finir avec ces guerres perpétuelles.

Le Cardinal Béa a demandé aux francs-maçons: "Que voulez-vous?" - Ils répondirent la liberté religieuse, toutes les religions sur le même pied. L'Église ne doit plus Être la seule admise par l'État, la seule vraie religion, la seule voie de salut - Déclarez la liberté religieuse. Et ils l'ont eue: ce fut "dignitatis humanae" -

Protestants que voulez-vous? pour vous satisfaire, pour que nous puissions prier ensemble? La réponse fut celle-ci: "Changez votre culte." Bien, nous vous ferons venir, lorsque nous élaborerons la réforme liturgique, nous alignerons sur vous notre culte. Eh bien cela est arrivé: ce fut la constitution sur la liturgie, "sacrosanctum concilium", puis le Novus Ordo Missae (N.O.M.) promulgué par Paul VI en 1969.

"Communistes , que désirez-vous? afin que nous ayons le bonheur d'avoir quelques représentants de l'Église orthodoxe russe au Concile, quelques émissaires du K.G.B.!" - Ne condamnez pas le communisme au Concile, n'en parlez pas! de dire le patriarcat de Moscou: manifestez ouverture et dialogue avec nous. L'accord fut conclue. Et l'on ne condamna pas le communisme.

Le Concile fut plutôt condamné par Moscou à garder le silence sur le plus évident et le plus monstrueux des Signes de ce temps.

Une entente était faite avec les ennemis de l'Église pour en finir avec l'hostilité existant contre eux. Mais c'est une entente avec le diable.


retour à l'église conciliaire...