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L'essence des Protestants c'est de protester; de protester contre l'autorité la plus grande qu'il y ait sur la terre, l'Église catholique: Église qui remonte sans interruption jusqu'à Jésus-Christ et de là, par les Patriarches et les Prophètes, jusqu'au premier homme, qui fut de Dieu; l'Église avec laquelle Jésus-Christ a promis d'être tous les jours jusqu'à la consommation des siècles et contre laquelle il a donné sa parole que les portes de l'enfer ne prévaudront jamais. Voilà contre qui et contre quoi protestent essentiellement toutes les sectes protestantes.

"Veut-on savoir quelle est leur profession de foi générale au XIX e comme au XVI e siècle? La voici: Je crois en moi et je proteste contre l'Église Romaine. Voilà sa déclaration d'indépendance. Ce sont les seuls qui soient et qui puissent être communs entre le Protestants. Après cela on peut croire telle ou telle chose, pourvu qu'on les croie par la foi qu'on a en soi-même; on peut protester sur plus ou moins d'articles, pourvu qu'on proteste. Ainsi, les Luthériens qui soutiennent encore que Jésus-Christ est Dieu, et les calvinistes de Genève, qui, en 1817, excommunient ceux qui osent encore le soutenir, bien qu'en contradiction les uns avec les autres, sont également protestants, parce qu'ils croient également contre l'Église Catholique. Prenez une église Catholique, ôtez-en le signe du Chrétien, l'autel du Sacrifice, en un mot tout ce qui pourrait donner une idée de religion, n'y laissez que les 4 murs et vous aurez un temple protestant, au frontispice duquel vous pourrez placer en grosses lettres: "Temple de la raison individuelle". Pour en faire la dédicace invitez quiconque croit en soi et proteste contre l'Église Romaine." (Rohrbacher, Histoire de l'Église XII, 201).

"Les hérétiques sont les baptisés qui refusent avec obstination de croire quelque vérité révélée par Dieu et enseignée de foi par l'Église catholique."

"Qu'importe à ces sociétés que les lecteurs de leurs traductions tombent dans une erreur ou dans une autre, pourvu que les lecteurs s'accoutument insensiblement à juger librement et par eux-mêmes du sens des Écritures, à mépriser les traditions des Pères conservées dans l'Église Catholique, à répudier même l'autorité enseignante de l'Église?" (Grégoire XVI). Il faut donc avertir le troupeau fidèle et les prémunir contre les pièges tendus par les sociétés bibliques.

Il faut fuir avec horreur ces lectures empoisonnées. Personne, appuyée sur sa propre prudence ne peut s'arroger le droit ni avoir la présomption de les interpréter autrement que ne les a interprétées et que ne les interprète la Sainte Église, notre Mère, à qui Notre Seigneur Jésus-Christ a confié le dépôt de la foi, le jugement sur le vrai sens et l'interprétation des Livres divins. (Pie IX), 1849).

Voyons ce qu'en dit Jean-Paul II aux représentants des "United Bible Societies":

"Le succès que vous avez obtenu avec la publication d'un nombre considérable de traductions inter confessionnelles est un puissant motif d'action de grâce."

"A la faveur du Concile et de l'entrée du libéralisme, chaque théologien d'aujourd'hui interprète l'Écriture comme il veut et même les miracles…Ils ont voulu mettre dans les textes du Concile que, dans l'Écriture sainte, n'était inspiré par le Saint-Esprit que ce qui avait rapport à la foi et la morale, comme si l'histoire de Jésus, les faits, les miracles n'étaient pas inspirés!…une bible œcuménique, à la fois protestante et catholique, la "T.O.B.". On y a supprimé les textes qui déplaisaient aux Protestants, on y a mis des textes ressemblants à ceux des Protestants et cette Bible est recommandée par les évêques!…La Vulgate, reconnue par le Concile de Trente dans toute sa substance, dans son ensemble, représente l'Écriture telle qu'elle a été donnée par l'Esprit-Saint. Maintenant, on transforme les textes, on les tronque, on les adapte…C'est incroyable!…"

Et l'on croit toujours à cette nouvelle Église!…On a censuré l'Esprit-Saint! Quel sacrilège!