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Nouvelle religion humaniste

Panthéisme, syncrétisme de toutes les fausses religions (mélange de doctrines, de systèmes) (œcuménisme)

Jean-Paul II se place lui-même volontairement au même rang que les chefs des fausses religions (la "grande trahison" d'Assise),et situe de facto la religion catholique au même plan que les religions hérétiques ou sataniques, et réalise ainsi la destruction de l'Église par l'instauration d'une religion syncrétique et mondialiste, une "ONU des religions", grâce à la recherche d'un "dénominateur commun", d'un "consensus", le Dieu ainsi honoré ne pouvait être que le "Grand Architecte". C'est le rejet ipso facto du seul vrai Dieu, Notre Seigneur Jésus-Christ.

L'idée d'un congrès des religions (le Panthéon d'Assise) n'est pas nouvelle (Cherope 1893, Paris 1900). Mais Léon XIII était intervenu pour interdire aux catholiques d'y participer.

Jean-Paul II admet spectaculairement (cathédrale d'Assise) la relativité de la foi chrétienne qui n'est plus que l'une entre les autres. C'est la banalisation du "Vicaire du Christ???" au milieu des chefs des autres religions.

Ceux que Jean-Paul II a appelé "les représentants des autres religions" ont toujours été appelés plus proprement par l'Église "infidèles": sont infidèles tous ceux qui n'ont pas la vraie foi; au sens propre, les infidèles sont les non-baptisés, et ils se divisent en monothéistes (Juifs et Musulmans), polythéistes (hindous, bouddhistes, etc.) et athées. Ce sont les fausses religions, telles qu'elles ont toujours été appelées par l'Église. Ce sont les religions non chrétiennes en tant que ce n'est pas la religion que Dieu a révélée et veut voir pratiquer. Est fausse aussi, toute secte chrétienne non catholique, en tant qu'elle n'accepte ni ne pratique fidèlement tout le contenu de la Révélation.

Cela dit, la "rencontre de prière" ne peut être considérée, à la lumière de la foi catholique, que comme:

  1. Une injure faite à Dieu,
  2. Une négation de la nécessité universelle de la Rédemption,
  3. Un manque de justice et de charité envers les infidèles,
  4. Un danger et un scandale pour les catholiques,
  5. Une Trahison (infâme) de la mission de l'Église et de Saint Pierre.

Injure faite à Dieu

La prière de demande est un acte de culte:

a) elle doit s'adresser à Celui à qui elle est due, le seul vrai Dieu, Créateur et Seigneur de tous les hommes à qui Notre Seigneur Jésus-Christ les a ramenés en confirmant le premier commandement de la loi: "Je suis le Seigneur, ton Dieu; tu n'auras d'autres dieux que Moi seul…tu ne les adoreras ni leur rendra de culte.".

b) De la manière qu'il faut, c'est-à-dire correspondant à la plénitude de la Révélation sans mélange d'erreurs. La prière adressée aux fausses divinités ou animée d'opinions religieuses contrastant en tout ou en partie avec la Révélation divine, n'est pas acte de culte mais de superstition, elle n'honore pas Dieu, mais l'offense, c'est un péché contre le premier commandement.

À Assise, la superstition était largement pratiquée sous toutes ses formes: du faux culte des Juifs qui, pendant l'ère de la grâce, prétendent honorer Dieu en niant son Christ, à l'idolâtrie des hindouistes et des bouddhistes qui rendent un culte à la créature au lieu de le rendre au Créateur. Leur approbation extérieure par la hiérarchie catholique est souverainement injurieuse pour Dieu, en supposant que Dieu puisse regarder d'un œil bienveillant tant la vérité que l'erreur.

Négation universelle de la Rédemption

Il y a un unique Médiateur entre Dieu et les hommes, c'est Notre Seigneur Jésus Christ, Fils de Dieu et vrai homme - Nul ne va au Père que par lui - Il n'existe aucun autre nom sous lequel l'homme puisse se sauver…et quiconque ne Le suit pas chemine dans les ténèbres. "Si pour les croyants, les chrétiens, le Christ est notre paix; pour tous les croyants, la paix est un don de Dieu; et pour les chrétiens, la prière passe par le Christ. La rencontre de prière d'Assise était donc la négation publique de la nécessité universelle de la Rédemption."

Manque de justice et de charité envers les infidèles

"Tout homme se sauve dans le Christ ou se perd sans Lui."

Ce n'est pas facultatif, La condition subjective du salut, c'est la vraie foi et non pas la simple "bonne foi". L'infidélité volontaire est une faute, et l'infidélité involontaire est un châtiment. - Rien n'est plus important pour l'homme que l'acceptation du Rédempteur et de l'intercession du Médiateur. L'Église a toujours annoncé cela aux infidèles en priant, non avec eux mais pour eux.

Que s'est-il passé à Assise? En s'unissant à eux pour prier, on a présumé que la prière dictée par l'erreur est agréée de Dieu autant que la prière faite en "esprit et en vérité", (Hélas, y en avait-il qui priait comme cela?). Autorisés à prier pour la paix du monde définie comme étant un bien "fondamental et suprême", les infidèles sont détournés des biens éternels vers un bien temporel, comme si "le règne de Dieu et sa justice" n'était pas ce bien suprême et fondamental que l'on devait se procurer comme fin dernière surnaturelle.

Pour tous ces motifs "la rencontre de prière" à Assise fut un manquement à la justice et à la charité envers les infidèles.

Péril et scandale pour les Catholiques

La vraie foi est indispensable au salut. Les catholiques sont donc obligés d'éviter tout danger prochain pour leur foi, c'est-à-dire le contact avec les infidèles en dehors de toute véritable nécessité. - Évitez l'hérétique - L'Église a toujours refusé aux fausses religions le droit au culte public.

"Respecter la prière de chacun", c'est mettre toutes les religions sur le même plan; c'est l'indifférentisme religieux; c'est une des hérésies les plus délétères. La religion devient un fait tout à fait individuel, une religion personnelle, pour conclure que toutes les religions sont bonnes, bien qu'elles se contredisent entre elles.

Cette rencontre à Assise fut un scandale pour les catholiques et une occasion dangereuse de perdre leur foi.

"Trahison de la mission confiée à Pierre et à l'Église"

Il fallait annoncer à toutes les nations:

Cette mission a été conférée à S. Pierre et à ses successeurs. Il représente Jésus Christ à la tête de son Église, dont la constitution est achevée. Ce "Vicaire de Jésus Christ" (Jean-Paul II) n'a pas précisément la charge d'établir une nouvelle doctrine, ni de créer un nouvel état des choses, ni d'instituer de nouveaux sacrements; telle n'est pas sa fonction. Le Christ lui-même a mené à terme la création de son Église: "J'ai accompli l'œuvre que vous m'avez donné à accomplir"; il n'y a plus rien à ajouter; il ne faut que maintenir cette œuvre, la gouverner, et perpétuer l'enseignement de la Vérité. Il n'est pas du pouvoir de Pierre de promouvoir des institutions en désaccord avec la mission de l'Église et du Pontife Romain, comme la rencontre de prière à Assise. Il ne doit pas être une pierre d'achoppement pour la foi de ses frères; au contraire, il doit les confirmer dans la foi.


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