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Jean-Paul II (1979) à rendu hommage à Paul VI, ce "pape de notre millénaire", "don du Seigneur à l'humanité…au pape de la défense des droits de l'homme…il nous a laissé un message d'espérance et de joie."
Nouvelle conception du salut de Mgr. Wojtyla (1963), c'est le salut "ordinaire" dans des fausses religions et par ces fausses religions.
C'est la tendance à l'union des "valeurs humaines" et des "objectifs terrestres" plus qu'à un perfectionnement de notre destinée surnaturelle. Cette conception s'appelle humanisme ou naturalisme, c'est un retour au paganisme.
Ce que l'on veut, c'est une Église qui se taise quand elle devrait parler; une Église qui affaiblisse la loi de Dieu, en l'adaptant au goût des volontés humaines alors qu'elle devrait hautement la proclamer et la défendre; une Église qui se détache du fondement inébranlable sur laquelle le Christ l'a édifiée, pour s'installer commodément sur le sable mouvant des opinions du jour ou pour s'abandonner au courant qui passe. (Pie XII, 1949)
Le concile Vatican II a exprimé à plusieurs reprises la sollicitude fondamentale de l'Église à rendre plus humaine la vie en ce monde.
L'état présent de l'œcuménisme comporte le renoncement de fait à l'expansion de la foi catholique. Ce n'est plus l'unité de religion, à savoir la religion catholique, mais l'unité de civilisation, de la seule religion naturelle de vie terrestre. On recherche un œcuménisme humanitaire dont les diverses religions sont sujettes au changement et également valables.
"L'Église regarde avec estime les musulmans; il faut promouvoir ensemble, pour tous les hommes, la justice sociale, les valeurs morales, la paix et la liberté."
Tout homme est choisi, appelé par Dieu et amené à lui de la forme qui lui est propre pour former "le peuple de Dieu". C'est la thèse de la prédestination inconditionnelle de tous les hommes à la grâce et à la gloire. De la sorte, l'humanité entière, gratifiée et rachetée, est le Peuple de Dieu. C'est une nouvelle conscience historique et eschatologique de l'Église comme Peuple de Dieu.
Seuls sont réellement à compter comme membres de l'Église, ceux qui ont reçu le Baptême de régénération et professent la vraie foi; qui d'autre part ne se sont pas, pour leur malheur, séparés de l'ensemble du Corps, ou n'en ont pas été retranchés par des fautes très graves, par l'autorité légitime.
Ceux qui vivent en dehors de l'Église, où il n'y a qu'un seul Corps, un seul Esprit, un seul Seigneur, un seul Baptême, une seule foi, ne peuvent pas avoir part à la vie éternelle. Il ne peut avoir Dieu pour Père, celui qui n'a l'Église pour Mère…Celui qui ne tient pas cette unité…ne tient ni la vie, ni le salut….qu'ils tremblent donc ceux qui s'imaginent que toute religion conduit par une voie facile au port de la félicité. (Grégoire XVI, 1832).
D'après le cardinal Wojtyla "l'enrichissement" que la foi traditionnelle de l'Église a subi grâce à Vatican II est un élément central de la thèse de la gratification et de la rédemption universelles; c'est le fondement dogmatique de tout l'ensemble qui forme sa théologie…
La solution humaniste et rationaliste de Gandhi, "cette civilisation de l'amour" peut-elle être atteinte sans la Rédemption du Fils de Dieu? La solution est dans le cœur humain répète Jean-Paul II. Pourtant Notre Seigneur n'a-t-il pas dit: "Je suis la voie, la vérité, la vie…sans moi vous ne pouvez rien faire."
Dans son encyclique "Redemptor Hominis", Jean-Paul II enseigne "que par l'incarnation, le Fils de Dieu s'est uni d'une certaine manière à tout homme". Si chaque homme "dès l'instant de sa conception" se trouve uni au Christ, aller vers le Christ, c'est aller vers l'homme. - "Le Christ est uni à chaque homme sans aucune exception, même si ce dernier n'en est pas conscient."
Alors, que devient la Rédemption? la Croix? qu'est-ce que la Passion sanglante lui ajoute? si par le seul fait de l'incarnation, la nature humaine est élevée à une sublime dignité.
Cette proposition suivante: "Tout homme est dans ce corps mystique" dans le Corps Mystique du Christ comme membre avec la vie surnaturelle en acte, est erronée, et hérétique, condamnée dans la 63e proposition de Baïus, (385).
En tant qu'elle insinue que tout homme a la dignité de la grâce de l'adoption divine, elle est hérétique.
Une conséquence inéluctable de ce principe c'est que "tout homme est sauvé", c'est l'enseignement peut-être le plus important de Vatican II (l'anthropocentrisme de Vatican II).
Et voici la liste des principales erreurs de Karol Wojtyla (Jean-Paul II) , d'après le professeur Dörman:
Ainsi tout le genre humain vient à être transformé par cet acte en peuple de Dieu et à chaque homme est communiquée la nature divine.
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