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La grande erreur de notre temps c'est le naturalisme, l'oubli du péché originel. Jean-Paul II, lui-même, affirme aux non-chrétiens qu'il suffit d'être fidèle à sa conscience pour se sauver; il les encourage même dans cette voie.

Or, ceci est faux: sans Jésus-Christ, nous restons esclaves du péché et de nos passions; sans la Rédemption nous sommes incapables de retrouver l'ordre originel et l'amitié de Dieu; sans la Croix, la paix et la concorde ne sont que des chimères: c'est l'exaltation de l'homme face à la Toute-Puissance de Dieu.

"L'Église est en recherche. La foi est une valeur vécue. Elle n'assujettit pas l'intelligence à un système de vérités toutes faites"…L'athéisme doit être étudié…non pas comme une négation de Dieu mais plutôt comme un état de conscience humaine.

Un catholique peut-il être en union avec Paul VI, Jean-Paul II qui favorisent le modernisme, le libéralisme, l'œcuménisme condamnés par leurs prédécesseurs et qui ont inventé un dialogue qui est la négation du dogme. "Extra Ecclesia nulla salus".

Les hommes sont bons, disait Paul VI, sont orientés vers la raison, l'ordre et le bien commun. Jean-Paul II ajoute que "nous devons chercher une telle forme de foi qui soit à la mesure d'un monde qui se renouvelle sans cesse, et non pas seulement à la mesure d'un passé que nous avons quitté sans retour."

Après la journée de prière à Assise, Jean-Paul II a souligné, une fois de plus, la présence universelle de l'Esprit-Saint, en affirmant que "chaque prière authentique est suscitée par l'Esprit-Saint, qui est mystérieusement présent dans le cœur de chaque personne", qu'elle soit chrétienne ou non…

S. Pie X disait que l'Église a la mission d'enseigner l'observation des préceptes et d'exhorter à la pratique des conseils évangéliques. Si elle faillit au mandat qu'elle a reçu du ciel, elle tombera dans l'apostasie…

Sur la virginité de Marie, Jean-Paul II disait en exposant la doctrine que le théologien devait tenir compte des tendances et des orientations de la culture contemporaine.