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La liberté religieuse

Est-ce que le droit à la liberté religieuse a son fondement dans la dignité même de la personne humaine? Est-ce un droit civil, tel que reconnu par Vatican II? Le pape Léon XIII a déclaré combien est erronée la doctrine de ceux qui proclament l'apostasie légale de la société la détournant de son Auteur divin. La liberté religieuse c'est l'apostasie légale de la société.

C'est au nom de la liberté religieuse de Vatican II qu'on a supprimé les États encore catholiques, qu'on les a laïcisés, en rayant l'article qui soumettait l'État à Dieu son auteur.

Lorsqu'on regarde le débordement des maux sur l'univers voyons ce que disait Pie XI à ce sujet : la cause première étant que la plupart des hommes avaient écarté Notre-Seigneur Jésus-Christ et sa loi très sainte des habitudes de leur vie individuelle aussi bien que familiale et publique; l'autre cause, que jamais ne pourrait luire une espérance fondée de paix durable entre les peuples tant que les individus et les nations refuseraient de reconnaître et de proclamer la souveraineté de Notre Sauveur.

On transfère à la nature humaine la primauté enlevée à Dieu. C'est à la nature qu'il faut demander le principe et la règle de toute vérité. En conséquence, il n'y a aucune révélation divine; on n'a pas à obéir à la morale chrétienne ni à l'Église. Elle n'a aucun pouvoir de légiférer, aucun droit, aucune place dans les institutions de l'État.

C'est ainsi que l'on est arrivé au refus "théorique et pratique" du règne social de Notre Seigneur dans un pays catholique, et tout cela au nom de la promotion de l'homme.

On conclut que cet accord a pour but de favoriser le bien du pays, le bien moral et le progrès civil de la nation. C'est la conséquence de ce faux droit à la liberté religieuse qui détrône Jésus-Christ des états ou il doit régner, C'est bâtir un monde sans Dieu. "L'Église sans l'État est une âme sans corps. L'État sans l'Église, c'est un corps sans âme" Jean-Paul II a substitué à la royauté sociale de Jésus-Christ le respect des droits de l'homme. Quelle déchéance! Quelle abomination!

La liberté religieuse instauré par Vatican II permettait la liberté de toutes les religions, la liberté de l'erreur.

L'erreur consiste à dire que la nature n'a pas été blessé par le péché originel, et que l'on n'a pas le droit de s'opposer aux instincts qui sont dans l'homme, c'est ce qu'on appelle les droits de l'homme, le droit à la liberté. Alors toutes les religions sont bonnes, toutes se valent, il n'y en a pas une qui vaille plus qu'une autre. C'est l'immoralité publique, la négation de Dieu et de l'immortalité de l'âme, la négation du péché originel. Tout ce qui est spirituel est nié. L'homme n'est plus qu'un objet de consommation, un corps. Il faut le faire consommer le plus possible pour gagner le plus possible d'argent et lui donner le plus de facilités à tout ce qu'il désire. On nie par principe la valeur de la vérité révélée (donc le dogme). Il n'y a pas de religion qui puisse se dire exclusivement être la vérité. On nie la possibilité d'une connaissance objective de la vérité.

La déclaration sur la liberté religieuse était un préalable nécessaire au Décret sur l'Œcuménisme.

L'Église est une tradition vivante. Dans la mesure où un pape s'éloignerait de cette tradition, il deviendrait schismatique, il romprait avec l'Église. On ne peut adhérer à ce qui est maintenant en contradiction avec ce que les papes ont toujours affirmé.

Le problème est le suivant: peut-on adhérer au modernisme, au libéralisme, au laïcisme, à l'indifférentisme vis-à-vis de tous les cultes alors que les papes n'ont cessé d'en dénoncer les effets pervers et de les condamner? Par obéissance à la sainte Église, il faut obéir à ce que les papes ont toujours enseigné.

L'œcuménisme c'est la reconnaissance des valeurs spirituelles contenues dans les autres religions. Les trois points de la nouvelle église se résument en la liberté religieuse, la collégialité, l'œcuménisme, qui correspondent à une autre trilogie: liberté, égalité, fraternité. Paul VI l'a dit dans ses discours: l'Église aime le monde, ne veut plus imposer son message. Elle n'impose plus la conversion, mais fraternise avec tous les groupes hors de l'Église tels qu'ils sont, sauf, avec ceux qui s'opposent à cette nouvelle vision du monde, à cette façon hérétique et apostate de la nouvelle religion depuis Vatican II.


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